Excalibur, l’épée de Kaamelott, a été forgée par le Sanclaudien Franck Simon

Ce Sanclaudien, intermittent du spectacle, est passionné depuis toujours par l’art chevaleresque et la fabrication d’armure ou d’armes anciennes. Ses épées ont été choisies dès l’origine pour la saga culte Kaamelott d’Alexandre Astier. Et pour le film très attendu dont la sortie a été reportée en 2021.

La mythique épée Excalibur du roi Arthur, campé avec humour et verve par Alexandre Astier depuis 15 ans, a été forgée… à Saint-Claude. Par un comédien passionné d’art chevaleresque et d’armes anciennes. « Il y a plus de quinze ans, j’ai fabriqué ma première épée qui a été utilisée dans le tournage du court-métrage Dies Irae , à l’origine de la série Kaamelott   au château de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) en 2003. Mon épée a été choisie au milieu d’une dizaine d’autres, son esthétique a plu à Alexandre Astier », se souvient cet intermittent du spectacle de 54 ans.

C’est le début d’une aventure qui amènera le Sanclaudien à en fabriquer une deuxième, pour toutes les saisons de la série devenue culte diffusée sur M6. Et en 2018 a débuté le tournage du film, espéré comme le Graal par les fans.

Une quatrième version en cours

« J’ai donc réalisé une nouvelle épée pour les besoins du long-métrage pendant l’hiver 2018-2019 mais je ne suis pas allé sur place, j’ai juste expédié ma nouvelle Excalibur trois mois avant le début du tournage. » Une quatrième version est en cours de conception, au cas où… Ses épées portent toutes le sceau « Six Monts » (un clin d’œil à son patronyme !), en référence à la compagnie qu’il a créée dans la région de Lyon.

Le premier épisode de Kaamelott a été diffusé il y a quinze ans, jour pour jour. Et dire qu’on n’est peut-être même pas à mi-chemin… ❤️ #2020 #KV1 photo : Fred Mortagne

Publiée par Alexandre Astier sur Vendredi 3 janvier 2020

Formé à la métallurgie à Besançon, avec un passage dans la plasturgie à Saint-Claude et à Oyonnax, le Sanclaudien a décidé de quitter l’industrie pour rejoindre le monde du spectacle vivant. Il intègre la société Armedia , spécialisée dans les armures et les costumes du Moyen-Âge, basée à Morez qui est intervenue aussi sur Kaamelott.

Le Haut Jura, terre d’armuriers

Épidémie oblige, les spectacles ont tous été annulés. L’armurier a donc du temps pour confectionner des armures, des arcs, des flèches, des lances, des hallebardes, des pics, dagues, couteaux, fauchons… et bien d’autres objets d’un autre temps avec le savoir-faire d’antan. « J’ai compté, il faut environ un million de coups de marteau pour forger une armure ! Nous sommes d’ailleurs trois à en fabriquer entre ici et Morez, sur peut-être une dizaine en France ! » Il va d’ailleurs organiser des stages de facteur d’arc sur mesure. Plus difficile à fabriquer qu’une épée…

Franck Simon a fabriqué les épées Excalibur de la série et du film Kaamelott d’Alexandre Astier.  Photo Progrès /Antoine DELSART

Franck Simon a fabriqué les épées Excalibur de la série et du film Kaamelott d’Alexandre Astier.  Photo Progrès /Antoine DELSART

Franck Simon a fabriqué les épées Excalibur de la série et du film Kaamelott d’Alexandre Astier.  Photo Progrès /Antoine DELSART

« Au son de la voix de Sarah, plus guttural, et à sa respiration, j’ai su que l’accouchement était imminent. » C’est la première et la seule fois (pour le moment) que Céline Champagne a dû accoucher une maman à la maison médicale.  Photo Progrès /Laëtitia COURTI

« Au son de la voix de Sarah, plus guttural, et à sa respiration, j’ai su que l’accouchement était imminent. » C’est la première et la seule fois (pour le moment) que Céline Champagne a dû accoucher une maman à la maison médicale. Photo Progrès /Laëtitia COURTI

« Au son de la voix de Sarah, plus guttural, et à sa respiration, j’ai su que l’accouchement était imminent. » C’est la première et la seule fois (pour le moment) que Céline Champagne a dû accoucher une maman à la maison médicale. Photo Progrès /Laëtitia COURTI

Elle accouche à la maison médicale: «Surréaliste et génial!»

Ce n’était pas prévu. Sarah Chauvin devait accoucher à Lons-le-Saunier. C’est finalement à la maison médicale de Clavières, à Septmoncel, accompagnée de sa sage-femme qu’elle a donné naissance à Gaspard le 20 janvier 2020.

Gaspard est venu au monde lors de la pause méridienne et il a bien fait ! Car ce n’est pas dans une maternité qu’il a pointé le bout de son nez, mais à la maison médicale de Clavières, vide entre midi et 14 heures…

Nous sommes le 20 janvier. Sarah Chauvin, qui doit accoucher le 29, est chez elle, au Boulu à Lamoura. Son fils Aimé, âgé de 4 ans, est souffrant et n’est donc pas à l’école en ce lundi. « On jouait ensemble et j’ai senti des contractions, raconte la maman. Je n’étais pas inquiète car j’en avais eu deux jours auparavant et rien de plus ne s’était passé. » À 11 heures, alors que son fils part se reposer dans sa chambre, Sarah appelle quand même son conjoint. « Comme il travaillait, il m’a dit qu’il ne serait pas là avant une heure. Mais je me sentais vraiment bien même si les contractions étaient toujours là. J’ai installé des serviettes sur le lit. »

Ils font demi-tour

À 12 h 30, le papa arrive. Les contractions s’intensifient. Et surtout, Sarah perd du sang. « C’est la seule chose qui m’a inquiétée. J’ai demandé à Yohann d’appeler Céline, ma sage-femme. Mais il n’a pas réussi à la joindre » Les parents prennent la décision de se rendre à la maternité. Sarah doit accoucher à Lons-le-Saunier, soit à 1 h 20 de chez elle. « J’étais tellement mal dans la voiture que j’ai essayé d’appeler à nouveau ma sage-femme et heureusement, j’ai réussi à la joindre. »

Par téléphone, Céline Champagne comprend tout de suite que l’arrivée du bébé est imminente. Alors que Yohann a pris la direction de Morez pour se rendre à Lons, il fait demi-tour au niveau des Jacobeys. Direction la maison médicale de Clavières, à Septmoncel. Il est midi passé et, excepté la femme de ménage, les lieux sont vides. « Céline m’a installée dans une salle chauffée, m’a aidée à me déshabiller et m’a dit d’attendre la prochaine contraction pour pousser. » Quelques instants plus tard, Gaspard pousse son premier cri. « La femme de ménage pleurait tellement, se souvient aujourd’hui Céline Champagne. Elle était émue. Et ça a été le cas de toute l’équipe médicale quand ils sont revenus travailler. »

« On a eu énormément de chance »

Tandis que la maman se repose, son bébé dans les bras, la sage-femme reprend le cours de ses rendez-vous. « C’était tellement surréaliste d’accoucher là ! Dans cet endroit qui m’est familier puisque j’ai été suivie par Céline. Et c’était le bonheur au final puisque tout s’est bien passé, on était en famille, c’est Céline qui m’a accouchée… » Sarah Chauvin fait le choix de rentrer directement chez elle sans passer par la case maternité. « Finalement, je suis très contente que ça se soit passé comme ça. Mais on a eu énormément de chance que Céline réponde au téléphone. Si ça n’avait pas été le cas, j’aurais accouché au bord de la route parce qu’on n’aurait jamais eu le temps d’arriver à Lons. »

La photo du coucher de soleil sur Château-Chalon prise par Tom Mauron a fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux.  Photo Tom Mauron Société UP Drone

La photo du coucher de soleil sur Château-Chalon prise par Tom Mauron a fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux.  Photo Tom Mauron Société UP Drone

La photo du coucher de soleil sur Château-Chalon prise par Tom Mauron a fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux.  Photo Tom Mauron Société UP Drone

Tom Mauron le patron de la société Lédonienne UP Drone qui a réalisé cette magnifique photo de Château-Chalon.  Photo Progrès /Roger REY

Tom Mauron le patron de la société Lédonienne UP Drone qui a réalisé cette magnifique photo de Château-Chalon.  Photo Progrès /Roger REY

Tom Mauron le patron de la société Lédonienne UP Drone qui a réalisé cette magnifique photo de Château-Chalon.  Photo Progrès /Roger REY

 Le Lac de Bonlieu, superbe à toutes saisons. Photo Tom Mauron Société UP Drone

Le Lac de Bonlieu, superbe à toutes saisons. Photo Tom Mauron Société UP Drone

Le Lac de Bonlieu, superbe à toutes saisons. Photo Tom Mauron Société UP Drone

Col de la Faucille-Les Monts-Jura enneigés. Photo Tom Mauron Société UP Drone

Col de la Faucille-Les Monts-Jura enneigés. Photo Tom Mauron Société UP Drone

Une photo de Château-Chalon fait le buzz sur les réseaux sociaux

La photo de Tom Mauron, d’Up Drone, a été vue par plus de 100 000 personnes sur les réseaux sociaux.

Dans le Jura, beaucoup connaissent Tom Mauron, le patron de la société Up Drone spécialisée dans les photos aériennes depuis 5 ans, et installée au Campus numérique de Lons-le-Saunier. Il a subi lui aussi les conséquences catastrophiques du confinement : «  Je réalisais beaucoup de reportages pour les événements sportifs : Tour du Jura, Triathlon de Chalain, et les concerts et festivals : Festival de la paille, le 39 Août et ils ont tous été annulés ».

En surveillant la météo il a réussi à faire cette photo exceptionnelle de Château-Chalon.

Histoire d’une photo

Tom Mauron confie comment il a eu l’idée de cette photo : « Tout a commencé mardi 24 novembre en fin d’après-midi, je surveillais la météo afin de prendre des photos intéressantes avec mon drone et j’ai vu que les nuages étaient très bas et très épais. J’adore les ambiances avec de la brume ou des nuages qui donnent des ambiances magiques en drone. J’ai donc décidé d’aller voir, un peu au hasard vers Château-Chalon si le spectacle était beau et si le soleil surtout était présent au-dessus des nuages. Et c’est ce que j’ai découvert en montant là-haut. Il ne fallait pas perdre de temps car le soleil se couchait déjà et allait passer sous les nuages. J’ai juste eu le temps de positionner mon drone et de faire quelques clichés et un peu de vidéos aussi, avant que la lumière baisse. En rentrant, j’ai aussitôt regardé les photos sur mon ordinateur, j’ai vu qu’une photo sortait vraiment du lot avec une lumière très belle et cette superbe mer de nuages très épaisse sous le village de Château-Chalon. J’ai donc publié ce cliché le soir même vers 18 heures, sur Facebook et Instagram ».

Le buzz sur les réseaux sociaux

Cette photo a soudain créé un énorme buzz et des milliers de personnes l’ont partagé en quelques heures. « J’ai reçu plusieurs dizaines de messages, des appels téléphoniques et pas mal de demandes des tirages à encadrer. Aujourd’hui (cinq jours après sa publication), la photo a été vue plus de 118 000 fois sur Facebook et plus de 8 000 commentaires et partages. Et ça progresse encore chaque jour, les gens ne cessent de la partager. J’ai quasiment doublé mes abonnés à ma page ».

Dès la semaine prochaine, Tom Mauron proposera cette photo à la vente en tirage papier ou support Dibond (plaque de polyéthylène prise en sandwich par deux très fines plaques aluminium) en différents formats à accrocher sur un mur ou à encadrer.

Infos au 06 40 74 44 59.

Le gagnant André et Gilbert Cressier, le patron du bar-Tabac PMU de la rue Préval à Salins. Photo Progrès /Benoit FAIVRET

Le gagnant André et Gilbert Cressier, le patron du bar-Tabac PMU de la rue Préval à Salins. Photo Progrès /Benoit FAIVRET

Le gagnant André et Gilbert Cressier, le patron du bar-Tabac PMU de la rue Préval à Salins. Photo Progrès /Benoit FAIVRET

Par erreur, il valide deux fois la même grille et touche deux fois le Quinté dans l’ordre

Un retraité salinois a empoché la coquette somme de 65.000 euros samedi au PMU pour une mise de départ de 4 euros.

Depuis quelques jours, on ne parle que d’André et de son exploit au bar-Tabac PMU de la rue Préval à Salins.

Ce paisible retraité de 86 ans vient en effet d’empocher la coquette somme de 65.000 euros au Quinté au terme d’un incroyable coup de chance. «Samedi après-midi, comme tous les jours, il est venu et il a joué deux euros sur le Prix du Var à Cagnes-sur-Mer », raconte le cafetier, Gilbert Cressier. Puis il a rigolé un moment avec ses copains et ça lui est sorti de la tête. Du coup, il a refait le même jeu une deuxième fois : 9-7-13-5-16. »

Soit l’arrivée dans l’ordre de la course valorisée à hauteur de 32 500 euros par le PMU. « Et 32.500 x 2, ça fait 65.000 euros », récapitule Gilbert Cressier.

Un parieur assidu

Ce scénario totalement improbable n’a toutefois pas fait perdre son flegme à l’heureux gagnant. « C’est vraiment le hasard », avance cet ancien ouvrier de faïencerie. « Ca fait plus de 60 ans que je joue et j’avais déjà gagné une première fois dans les années 90 : 5 millions d’anciens francs (soit 7 622 euros) qu’on s’était partagés à quatre joueurs. »

André est en effet un parieur assidu, davantage attiré par le jeu et ses mystères que par le monde hippique. « Je suis allé deux ou trois fois voir des courses à l’hippodrome de Vichy quand j’étais plus jeune mais j’ai beaucoup plus fréquenté les boulodromes : j’ai un temps été parmi les seize meilleurs Français à la boule lyonnaise et je joue toujours à la pétanque. Et j’aime bien faire mon quinté ou mon tiercé tous les jours en misant 4 ou 6 euros. C’est mon plaisir et ça me permet de voir mes copains. »

Une aide pour boucler les fins de mois

Avec 65.000 euros supplémentaires en poche, ceux-ci risquent d’être nombreux dans les jours et les semaines qui viennent. Pas de quoi effrayer André pour autant. « Je sais où sont mes vrais amis et je sais dire non ! Je vais mettre cette somme sur mon compte et voir comment en profiter un maximum. » Une nouvelle voiture ? Un beau voyage ? Une table ouverte dans un grand restaurant ? Ce célibataire sans enfant veut garder la tête froide.

« J’ai une Mégane de 19 ans qui a 130 000 km au compteur mais elle roule très bien. Je n’ai donc pas de raison d’en changer. Pour le reste, je n’ai pas des goûts de luxe : cet argent va surtout m’aider à mieux boucler les fins de mois parce qu’avec moins de 1000 euros de retraite, il ne reste pas grand-chose quand j’ai payé mon loyer et ma mutuelle. »

À 86 ans, André est définitivement à l’abri de la folie des grandeurs.

Derrière sa caisse, elle scanne vos articles et votre humeur

Serait-elle la caissière préférée des Lédoniens ? Avec son large sourire, Anissa Bouslah s’est forgé une réputation. À Hyper U, elle adore « tchatcher tout en travaillant. »

Si vous faites vos courses à Hyper U (Montmorot) , sans doute la connaissez-vous. Anissa Bouslah est hôtesse de caisse depuis douze ans. Non, ce n’est pas son ancienneté qui est étonnante. C’est plutôt son large sourire, qui ne s’efface jamais. Ce sont aussi ses petits mots, ses attentions. Ou encore sa capacité à reconnaître tous les clients.

« Le commerce, c’est inné »

Les avis sont unanimes à son sujet. « Anissa est réputée pour être proche de la clientèle », commente la direction. « Ce n’est vraiment pas une relation classique, insiste Mervé Lacinok, qui a travaillé dans le même établissement. Elle aime apaiser les gens, un peu comme si elle était amie avec eux. » La principale intéressée rectifie : « Il faut quand même garder une certaine distance. Mais oui, on s’attache aux clients, surtout aux personnes âgées. » Souvent, elle se lève pour les aider à ranger leurs achats.

Ils sont nombreux à patienter derrière sa caisse, uniquement pour discuter avec elle. « Ça m’arrive d’avoir des fleurs, des chocolats », raconte Anissa. Mais la jeune femme de 31 ans reste modeste. Si vous la questionnez, elle vous répondra qu’elle ne fait que son métier. « Le commerce, c’est inné, insiste-t-elle. Il n’y a rien à apprendre. Soit tu es fait pour, soit tu ne l’es pas. »

Un sourire à toute épreuve

Mervé Lacinok, elle, reste impressionnée : « Même si Anissa est de mauvaise humeur, elle ne le montre pas. Elle rigole tout le temps. » Son amie tempère : « Je ne suis pas parfaite. J’ai aussi mes coups de stress. » Pourtant, son sourire reste là même quand certains ne lui rendent pas. « On ne me dit pas toujours “bonjour, merci, au revoir”. Il y a parfois des jugements. Je ne suis pas seulement là pour passer des articles, insiste-t-elle. Je dois être à l’écoute, toujours polie. J’ai une caisse, juste, à rendre. »

La Lédonienne, titulaire d’un BEP en vente, l’admet : « Ce n’est pas le métier en lui-même que j’aime mais le contact clientèle. » Elle apprécie aussi ses employeurs, dont elle parle souvent : « Ils sont humains, présents pour moi si j’ai le moindre problème. »

Quand elle ne travaille pas, Anissa devient cliente à son tour. Chez le coiffeur, au cinéma mais surtout dans les boutiques de prêt-à-porter à Lons-le-Saunier. Là encore, on la reconnaît, on cherche à discuter : « Je ne peux pas faire un pas sans être abordée », conclut-elle, avec son éternel sourire.

Anissa Bouslah répand sa gaieté à Hyper U.  Photo Progrès /Philippe TRIAS

Anissa Bouslah répand sa gaieté à Hyper U.  Photo Progrès /Philippe TRIAS

Anissa Bouslah répand sa gaieté à Hyper U.  Photo Progrès /Philippe TRIAS

Certains font la queue pour passer avec elle. Photo Progrès /Philippe TRIAS

Certains font la queue pour passer avec elle. Photo Progrès /Philippe TRIAS

Certains font la queue pour passer avec elle. Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS

Photo Progrès /Philippe TRIAS